Huile sur toile. Valero Iriarte (c. 1680- c.1744).
Le tableau est inspiré de la narration des chapitres XIII et XIV de la première partie de Don Quichotte où sont relatés les détails de l’enterrement ainsi que les raisonnements formulés par la bergère Marcelle pour se disculper des accusations formulées à son encontre.
Au milieu d’une végétation luxuriante, Don Quichotte et Sancho assistent, de leur monture, à l’enterrement du malheureux berger Crisóstomo dont plusieurs bergers déposent le corps dans la tombe et l’un d’entre eux tient dans sa main divers écrits que le défunt avait dédié à son amour farouche Marcelle.
« Que personne, de quelque état et condition que ce soit, ne s'avise de suivre la belle Marcelle, sous peine d'éveiller mon indignation et d'encourir ma colère. Elle a prouvé, par d'éclatantes taisons, qu'elle est à peu près, ou plutôt tout à fait innocente de la mort de Chrysostome; elle a prouvé combien elle est loin d’accepter les vœux d’aucun de ses amants. Au lieu d’être suivie et poursuivie, il est juste qu'elle soit estimée et honorée de toutes les âmes honnêtes qui peuplent le monde ».
Cette peinture a été chosi pour le catalogue en ligne " En Espagne et en Europa. Un projet commun", dans le cadre des célébrations de l'Année européenne du patrimoine culturel en 2018,
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